Dimanche les électeurs de Papara sont appelés à retourner aux urnes pour élire leur nouveau tavana suite à l’annulation en juillet dernier des élections de mars 2014.
Pour ces élections six listes sont en lice. Toute cette semaine, la rédaction de Radio 1 interroge les candidats sur les grandes débats qui animent Papara : L’eau, la cantine scolaire, l’éclairage public, les comptes de la commune, les travaux de la Taharuu et la sécurité. Michel Snow, tête de liste du Tapura amui ia ora Papara, est le premier à répondre à nos questions.
Depuis plusieurs années la commune de Papara est plongée dans le noir. Pour nombre de résidents cette situation est source d’insécurité et engendre une hausse de l’accidentologie. Pour la tête de liste du Tapura amui ia ora Papara, Michel Snow, ce problème peut-être réglé par les taxes que paient déjà les habitants à EDT et qui sont reversées à la commune.
Le nombre d’enfants ne mangeant plus à la cantine augmente. Raison invoquée ? L’augmentation du prix depuis qu’une société privée a repris les rênes de ce marché. La convention qui la lie à la commune prend fin en 2024. Actuellement le prix d’un repas est de 796 Fcfp, dont 296 Fcfp pris en charge par la commune et le reste par les parents. Pour Michel Snow, la solution est simple, il faut que « la cuisine centrale » revienne à la mairie.
L’insécurité à Papara ? Le tête de liste avoue que : « depuis 14 ans nous vivons dans l’insécurité ». Il affirme que le manque de lumière y est pour beaucoup.
Sur le redressement des comptes de la commune, Michel Snow déplore « des recrutements à tout va » effectués depuis 2003 sous les anciennes mandatures. Pour lui, il n’y a qu’une seule solution : Se serrer la ceinture. Il garantit qu’il n’y aura pas de licenciement, ni de nouvelles embauches.
Concernant les travaux réalisés à la Taharuu, Michel Snow affirme que « c’est une bonne chose » que le Pays fasse des travaux car la rivière « a été laissée à l’abandon ». Pour autant, il estime qu’il faut surveiller les entreprises en charge des travaux qui ont : « saccagé les rivières ».