Le village de l’alimentation et de l’innovation a ouvert ses portes pour trois jours jeudi matin. Parmi les nombreux stands installés dans les jardins de la Maison de la culture, le concept de La ruche qui dit oui. Cette plateforme met en relation directement les producteurs et les consommateurs.
Du 20 au 22 avril, les jardins de la Maison de la culture accueillent le Village de l’alimentation et de l’innovation. Plusieurs stands sont présents pour promouvoir une nouvelle façon de manger, plus saine et plus respectueuse de l’environnement. Objectif porté par la plateforme La ruche qui dit oui. Le concept, né en métropole, a fait son arrivée en 2015 à Tahiti. Mais il vient tout juste de prendre son envol avec l’association Manuia te fenua. La plateforme met en relation des producteurs locaux avec des consommateurs. L’atout est donc économique pour le producteur qui fixe ses prix et produit en fonction de la demande. Finis les invendus et le gaspillage. Le consommateur paie de son côté une commission de 8% de ses achats à la Ruche. « Et on sait ce que l’on met dans son assiette », explique la présidente de l’association Manuia te fenua, Audrey Lachaud.
Pour l’instant, La ruche qui dit oui regroupe neuf producteurs : trois producteurs de légumes bio, un producteur de pain bio, un producteur de poissons et crevettes, des produits des Marquises surgelés ou encore des biscuits. Pas moins de 1 400 personnes sont inscrits sur la ruche. L’appel aux producteurs est donc permanent. Même si Audrey Lachaud explique qu’il est encore difficile de convaincre les producteurs locaux de s’engager dans un autre circuit que celui de la grande distribution.
Le village de l’alimentation et de l’innovation est ouvert jusqu’à samedi de 8 heures à 16 heures.