Élue à l’Assemblée de Polynésie française depuis 2008, Minarii Galenon est particulièrement engagée sur la condition féminine et l’éducation. Elle a été nommée ministre des Solidarités et du Logement, en charge de l’Aménagement, de la Famille et des personnes non-autonomes.
Élue à l’assemblée de la Polynésie française depuis 2008, présidente du Conseil des femmes de Polynésie depuis 2015 (qui gère le foyer Pu o te Hau pour les femmes et leurs enfants en grande détresse), présidente de l’association Vahine piri rava, Minarii Galenon a consacré ses mandats politiques à la condition féminine et à l’éducation. C’est après une carrière dans l’éducation, notamment comme directrice d’école, qu’elle s’engage en politique. Pour elle, « l’éducation est la clef pour défendre, valoriser et respecter les femmes ». Les femmes, la jeunesse, l’éducation et les sports sont les domaines qu’elle considère comme « les piliers de la communauté » qu’il faut donc « consolider et soutenir jour après jour ». Sa première action ? Elle est heureuse de l’annoncer à la présentation du gouvernement : « Créer des rampes d’accès pour les personnes handicapées dans les ministères. » Dans son travail, elle sera soutenue par Nathalie Salmon-Hudry, nommée déléguée interministérielle au handicap.
| Nathalie Salmon-Hudry : « Ne plus cacher la différence mais la partager »
Nathalie Salmon-Hudry s’est fait connaitre avec son livre « Je suis née morte » paru aux éditions Au Vent des îles en 2012. Suite à une erreur médicale à sa naissance, elle est infirme moteur cérébral. Malgré ce handicap important, elle cherche toujours à vivre aussi normalement que possible. Récemment, elle a travaillé à la communication du Sefi. C’est par messenger que Moetai Brotherson a pris contact avec elle : « Quand j’ai fait ma demande, elle m’a demandé si c’était une blague ! Je suis allé la rencontrer et nous avons longuement parlé, avec sa maman également. » Nathalie Salmon-Hudry est intervenue lors de la présentation du gouvernement, disant que « la différence n’est plus à cacher mais à partager. » Qu’il n’était pas possible de parler d’inclusion ou d’imposer quelque chose aux gens qu’ils n’ont jamais vu. « Je lance un appel aux personnes comme moi : venez, vivez, aujourd’hui c’est possible. »
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