Quatre jours avant l’élection, les 10 candidates à Miss Tahiti 2022 étaient réunies ce lundi pour le grand oral, qui compte pour 50% de la note finale. Les membres du jury les ont interrogées sur leur parcours, leurs aspirations, et vérifié leur culture générale. Rendez-vous à présent vendredi dans les jardins de la mairie pour le dénouement de la saison 2022.
Le stress était palpable ce lundi midi dans le salon Hibiscus de l’InterContinental, où les candidates à Miss Tahiti 2022 s’apprêtaient à passer devant le jury pour une des épreuves les plus redoutées : le grand oral, qui compte pour 50% de la note finale – la note du jury le soir de l’élection comptera pour 25% de la note, les 25% restants dépendant des votes du public. Elles ont déjà suivi plusieurs sessions de coaching en culture générale, et des « oraux blancs », explique la directrice de Miss Tahiti, Leiana Faugerat.
Les candidates ont ainsi dû, par exemple, se tenir au courant de la composition du gouvernement à Paris – tout le monde ne connaissait pas la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne, par exemple. « Surtout, on leur dit d’écouter les infos dès qu’elles le peuvent, la radio le matin et le journal télévisé le soir », dit Leiana. Et source additionnelle de stress : ce grand oral comportait aussi un passage en maillot, « parce que c’est quand même un concours de beauté ».
Pendant que les candidates se préparaient, pinceau à blush dans une main et fiches de culture générale dans l’autre, le jury prenait place dans la grande salle où – torture supplémentaire pour les candidates ? – trônaient club sandwichs, frites et mayo, et pâtisseries pour affronter cette session d’examen. Parmi les membres du jury, on retrouve entre autres Tiga, qui avant la carrière télévisuelle qu’on lui connaît a été Miss Île-de-France, 1ère dauphine d’Alexandra Rosenfeld en 2006, puis collaboratrice de Geneviève de Fontenay durant 4 ans ; Teiki Villant des Grands ballets de Tahiti ; Tumata Robinson, cheffe de la troupe Tahiti Ora ; le styliste Alberto Vivian, à peine remis de la Tahiti Fashion Week qu’il organise chaque année ; Ravanui Teriitaumihau, Miss Tahiti 2001, et Matahari Bousquet, Miss Tahiti 2019, qui arrivait tout juste de Bora Bora ; le P-Dg de l’OPT, Jean-François Martin ; et pour la première fois, une consœur journaliste, Lucile Guichet-Tirao de Polynésie La 1ère, partenaire de l’élection. Tous sous la surveillance de l’huissier, Me Élie, qui suit chaque étape de l’élection.
Une ambiance plus compétitive entre les candidates cette année
Pas de questionnaire fixe comme celui de Miss France : le jury questionne chaque candidate durant 15 minutes, d’abord sur leur parcours jusqu’ici, puis sur leurs aspirations : ainsi, les jurés peuvent les interroger sur leur domaine de prédilection. Pour Leiana Faugerat, cette année l’atmosphère entre les candidates est plus électrique : « Je trouve que le cru de cette année est un peu plus tendu, peut-être parce qu’elles ont les familles derrière elles, on sent que l’engouement est encore différent cette année, même sur les réseaux sociaux, plus compétitif. »
Soirée d’élection : pas de VIP long-courrier, mais un hommage à 4 vahine pionnières
« Il y aura toujours des surprises », promet Leiana Faugerat à propos de la soirée d’élection, vendredi dans les jardins de la mairie. Mais pas de présentateur VIP comme Stéphane Plaza ou Jean-Pierre Foucault ; ce seront, comme au gala du 4 juin, Hinarere Taputu et Édouard Malakai qui seront les maîtres de cérémonie. Le thème de la soirée est « la vahine », avec un hommage à quatre pionnières : la danseuse Madeleine Moua, l’actrice Reri Chevalier qui joua dans Tabu de Murnau et Hurricane de John Ford, la couturière Augustine Shan Sei Fan, créatrice des robes purotu et Pomare, et la première Miss Tahiti, Teura Bowens, élue en 1960. Pour les retardataires qui n’ont pas encore pris leurs places, il en reste quelques unes sur les gradins, à vite aller chercher sur ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour de Tahiti et à Radio1/Tiare FM à Fare Ute.