Radio1 Tahiti

Moetai Brotherson restera aussi à l’APF

©FB Moetai Brotherson

Le député Moetai Brotherson s’était laissé un délais de trois mois pour décider de conserver ou non son siège à l’assemblée de Polynésie en plus de son mandat national. La « dead line » arrive le 6 août prochain mais le parlementaire a déjà pris sa décision : il reste à Taraho’i. Une décision motivée par l’embauche d’une nouvelle collaboratrice de choix pour l’aider dans sa mission. De plus, avoir ces deux mandats permet « d’agir sur les deux niveaux » autant local que national.   

Le 17 mai dernier, lors de l’élection du président de l’assemblée, ils étaient 16 nouveaux élus à faire leur rentrée solennelle au sein de l’hémicycle de Taraho’i dont le député Moetai Brotherson. Le parlementaire avait d’ailleurs annoncé le 6 mai qu’il se donnait « une période d’essai » de trois mois en tant que représentant à l’assemblée. Moetai Brotherson voulait en effet expérimenter si la charge de travail en tant que député et en tant qu’élu à l’assemblée de la Polynésie n’était pas trop lourde. A quelques jours de cette fin de période d’essai, Moetai Brotherson affirme sans détour qu’il restera à l’assemblée de la Polynésie car il a trouvé « la perle rare » pour l’aider.

https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/07/Moetai01.mp3?_=1

Moetai Brotherson devrait dévoiler la team Fafapiti 2.0 le 6 août prochain. Pour le recrutement de sa collaboratrice, le député avait reçu 24 candidatures. Huit d’entre eux ont été retenus après avoir répondus à une série de questions. A la fin, il ne restait plus que deux candidats, avec qui il s’est entretenu par visioconférence depuis Paris. Avec cette recrue et ces trois mois d’essai à l’assemblée de la Polynésie, le député Moetai Brotherson s’est rendu compte que les deux mandats électifs n’étaient sont pas si incompatibles car « cela permet d’agir au deux niveaux ».

https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/07/Moetai02.mp3?_=2

En revanche l’élu polynésien a d’ores et déjà annoncé qu’il  « ne ferais pas plus de deux mandats sur le même poste, ça c’est ma discipline à moi » même s’il déclare qu’il était « sceptique aux mandats multiples ».