Lors de la session des questions au gouvernement, mardi à Paris, le député Moetai Brotherson a interrogé le premier ministre, Edouard Philippe, sur « le plan du gouvernement sur l’après-référendum » en Nouvelle-Calédonie. Le chef du gouvernement a répondu en appelant au dialogue entre les différents partis pour « que la Nouvelle-Calédonie puisse construire l’avenir avec un peuple qui souhaite, au fond, vivre et vivre en paix sur le Caillou ».
Le député polynésien, Moetai Brotherson a profité de la séance de questions au gouvernement, mardi à l’Assemblée nationale, pour interroger le premier ministre, Edouard Philippe, sur l’après-référendum en Nouvelle-Calédonie, prévu le 4 novembre prochain. Comme relevé par Outremers360, le député estime que « le chemin ne se termine pas » au lendemain du référendum mais que « c’est le commencement d’une refondation institutionnelle et sociétale à laquelle nous devons tous penser maintenant ». Moetai Brotherson demande donc « un point sur l’état des relations au sein du G10 en Nouvelle-Calédonie », a être éclairé « sur l’évolution de la régularisation des listes électorales », et enfin « le plan du gouvernement sur l’après- référendum ».
Questions auxquelles le premier ministre ne répond que partiellement en appelant au dialogue entre les différentes parties prenantes dans le processus de référendum. Edouard Philippe qui affirme également que « le gouvernement est une partie » et qu’il « jouera son rôle en accord avec les autres parties ».