Dans la continuité de son action de valorisation de la production littéraire polynésienne, l’association des éditeurs de Tahiti et des îles souhaite offrir un livre à 2 000 enfants du fenua âgés de 6 à 18 ans qui pourront choisir un ouvrage après avoir été tirés au sort. « Mon livre à moi » c’est une façon pour l’AETI d’offrir « un instant choisi, pour s’évader en quelques pages et partir ailleurs ». Si elle a déjà pour cela le soutien du Pays et de l’État, elle appelle le public à participer via la plateforme de financement participatif Anavai.
« Grandir auprès des livres c’est un bienfait avéré, estime l’association des éditeurs de Tahiti et des îles, mais c’est aujourd’hui un privilège ». Et pour rendre cette aventure « accessible aux plus nombreux », l’AETI met en place une nouvelle campagne. « Mon livre à moi » est le nom de cette « action collective » qui grâce à l’appui du Pays, de l’État mais aussi des particuliers, va permettre d’offrir 2 000 livres à des enfants de 6 à 18 ans. Au mois de septembre ils seront invités à s’inscrire en ligne sur le site de Lire en Polynésie pour pouvoir participer à un tirage au sort. Ils recevront ensuite « un bon cadeau qui leur permettra de choisir leur livre dans un catalogue que les éditeurs ont construit pour eux ». Ils auront ensuite accès au livre de leur choix en ligne ou alors « ils pourront le récupérer lors du Salon du livre, explique Marie Kops de l’AETI, qui aura lieu entre le 17 et 20 novembre ». Les livres proposés viennent des huit maisons d’édition membres de l’AETI : Au Vent des îles, les Éditions des mers australes, Ura éditions, Haere po, Maeva Shelton, la Société des études océaniennes, Univers polynésien et Littérama’ohi.
Pour l’heure, afin de compléter le financement de ces dons et de toucher le plus de jeunes possible, l’Aeti a ouvert une cagnotte sur la plateforme Anavai. Elle doit permettre de rassembler 950 000 francs d’ici la fin du mois de septembre. Offrir un livre c’est aussi offrir un moment à soi ou un moment de partage : « Avoir un livre à soi, c’est précieux. On le choisit ou des fois il nous choisit. On le feuillette, on écrit son nom dessus pour ne pas le perdre, parce qu’il est à nous. Mais ça veut dire aussi, pourvoir le partager, le prêter. »