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Fritch : « Mon sang est rouge »

© Vaite Urarii Pambrun

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S’il y a un an Edouard Fritch voulait toujours croire au « sang orange » qui le liait au Tahoeraa, le président du nouveau rassemblement autonomiste a totalement tourné la page de son ancien parti samedi matin à Pirae. « Mon sang est rouge », clame désormais le président du Tapura Huiraatira.

« J’avais envie de savoir si les gens étaient prêts à se défoncer pour ce genre d’idées. Aujourd’hui, la réponse est claire ». Edouard Fritch n’était pas peu fier de son baptême du feu en tant que leader de parti politique samedi matin à Pirae. Le président du Pays estime que cet engouement est le signe de l’approbation de sa politique depuis un an et demi.

Dans son allocution, Edouard Fritch est revenu sur ses 35 ans de carrière politique au sein du clan orange et sa récente rupture avec sa famille politique. « Tout ce que j’ai appris et qui m’aide à tenir mes fonctions vient de l’école orange », a lancé le nouveau leader autonomiste. Pour autant, Edouard Fritch entend se démarquer de son ancien parti et de son ancien mentor, Gaston Flosse, sur la méthode de leadership. Interrogé sur les différences entre le Tapura et le Tahoeraa, il assure qu’au sein de son nouveau parti : « On n’insulte pas les gens, on ne les méprise pas ».

Le président du Pays a tenu un discours fédérateur, très axé sur l’unité des Polynésiens et les valeurs de la famille. Il a prévenu qu’il aurait : « le courage politique de prendre des décisions responsables », autrement dit impopulaires. Et sur le plan de la stratégie politique, Edouard Fritch ne cache pas qu’il regarde déjà vers les territoriales de 2018 : « Si on crée un parti politique, c’est pour aller aux élections et pour gagner ! ».

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