L’exemple venant d’en haut, Porinetia Ora considère que Moralité Politique et Moralité Publique sont intimement liées.

Lorsque l’on parle de morale en politique, et dans un régime démocratique en particulier, on pense d’abord à l’intégrité des représentants élus du peuple auxquels celui-ci a confié le soin d’exercer en son nom le pouvoir de gouverner. La probité, l’honnêteté « scrupuleuse », le désintéressement sont bien le minimum attendu de ceux qui détiennent le pouvoir au nom du peuple.

Au regard des trop nombreux scandales politico-financiers qui ont souillés l’image de notre pays au cours des 10 dernière années, force est de constater que l’arsenal judicaire dont dispose l’État et la Justice pour garantir la moralité publique est insuffisant pour maintenir la moralité politique.

Dans toute démocratie, la punition ultime infligée par le peuple aux élus immoraux, corrompus ou incompétent reste la sanction électorale.

Reconnaissons le fait que ce lieu commun est loin de s’appliquer à notre pays.
Pied de nez au système judiciaire : condamnation, incarcération et mise en examen ne freinent en rien les carrières politiques !

Porinetia Ora, seule et unique formation politique Polynésienne à ne compter en son sein aucune personne ayant eu des démêlées judiciaires est un parti affirmant une forte vocation gouvernementale.
Ce pourquoi, il prévoit de compléter textes et lois répressifs au moyen d’une loi de pays dont les caractéristiques sont les suivantes :

L’objectif est de priver élus et détenteurs de mandats publics de traitement, indemnisation, prime et salaire et ce dès leur mise en examen.

Les personnes concernées conservent leurs fonctions et responsabilités. Mais elles perdent tout moyen de rémunération publique jusqu’à preuve de leur innocence et à fortiori jusqu’à la fin de leur mandat en cas de condamnation.

Les fonds publics correspondants à cette confiscation administrative sont reversés en intégralité au profit d’œuvres de bienfaisances spécialisées dans la prise en charge de l’enfance malheureuse.

En privant de ressources élus et mandataires publiques en indélicatesse judicaire, Porinetia entend « frapper » là où cela fait le plus mal : au portefeuille.

Cette réforme moralisatrice aura également pour avantage de démasquer ceux dont le mandat n’a d’autre vocation qu’alimentaire…

En nous livrant à quelques calculs estimatifs, et en rendant applicable notre loi de pays, nous nous apercevrons que les plus faibles d’entre nous bénéficieront d’un budget global annuel approchant trois cent millions de francs CFP….

A titre d’exemple, Messieurs Flosse, Fritch, Salmon, Mareura, Tong Sang, Bouissou, Mme Merceron, Puchon etc.…, constitueraient dans ce cadre un groupe de contributeurs très méritants….

Pour Porinetia Ora – Teiva Manutahi