Le conseil des ministres a approuvé un projet d’arrêté octroyant une licence de transporteur aérien à la nouvelle compagnie aérienne Motu Link Airline. La nouvelle compagnie qui se décrit comme une compagnie « low-cost » desservira six aérodromes : Huahine, Raiatea, Bora Bora, Rangiroa, Tikehau et Fakarava et promet des tarifs « très bas ».
Le conseil des ministres de ce mercredi a approuvé un projet d’arrêté octroyant une licence de transporteur aérien à la nouvelle compagnie aérienne? Motu Link Airline. Cette nouvelle compagnie projette d’effectuer du transport aérien public régulier et à la demande, de passager et de fret sur le réseau interinsulaire de la Polynésie française dans la zone de libre concurrence. Dans un premier temps, elle prévoit de desservir six aérodromes : Huahine (14 fréquences hebdomadaires), Raiatea (21 fréquences hebdomadaires), Bora Bora (21 fréquences hebdomadaires), Tikehau (5 fréquences hebdomadaires), Rangiroa (7 fréquences hebdomadaires), et Fakarava (5 fréquences hebdomadaires). Soit les six lignes les plus fréquentées du fenua. Puis la compagnie augmentera son programme au fur et mesure de son développement pour aller dans six autres îles : Maupiti, Moorea, Nuku Hiva, Hiva Oa, Rurutu et Tubuai.
Motu Link Airline, qui se décrit comme une compagnie aérienne « low-cost », assure qu’elle va proposer des tarifs « très bas » et espère capter 15 à 20% des parts de marché sur les destinations qu’elle souhaite toucher. Plusieurs classes de réservations seront déclinées en gammes tarifaires selon la saison. Son tarif le plus élevé, appelé « Reva », incluera une franchise bagage de 15 kg, avec différentes options. Pour obtenir des tarifs attractifs, la compagnie envisageait une commercialisation sur internet, le développement de e-tickets, l’enregistrement en ligne, une masse salariale « rationalisée » et des activités réduites « à l’essentiel ». La compagnie sera dotée d’une flotte de deux ATR 72-600. À terme, ce nouvel acteur du transport aérien interinsulaire prévoit d’embaucher 162 personnes pour assurer son rythme de croisière.
Motu Link Airline doit encore obtenir des autorisations du service d’État de l’aviation civile avant de pouvoir décoller. Le certificat de transport aérien est le sésame qui permet de lancer la commercialisation. La compagnie espère lancer son exploitation entre la fin de l’année 2022 et le premier semestre 2023.
Avec communiqué