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Ni Miss Univers, ni Miss Monde : Vaimalama veut reprendre ses études

© Teikidev - Comité Miss Tahiti

Ni l’un, ni l’autre : Vaimalama Chaves semble avoir suffisamment exploré les plaisirs et le stress des concours de beauté.

Traditionnellement, Miss France est appelée à représenter la France à l’un des deux plus grands concours internationaux : Miss Univers, dont l’organisation est américaine et qui se tient , et Miss Monde, une organisation anglaise. Les deux concours se tiennent en décembre. Depuis quelques années, c’est Miss France elle-même qui choisit auquel de ces deux concours elle veut participer.

Samedi soir, Miss France 2019 et Sylvie Tellier, directrice générale de Miss France, sont restées évasives sur la suite du règne de Vaimalama. À la question « Miss Univers ou Miss Monde ? » Sylvie Tellier semblait pencher pour Miss Monde car Iris Mittenaere a déjà ramené, en 2016, la couronne de Miss Univers à la France. Mais Vaimalama, elle, a répondu qu’elle penchait un « troisième choix ».

Et ce choix, semble-t-il, est déjà fait. C’est en tout cas ce qu’elle a confié tout récemment à l’un de nos contacts à Paris avant de revenir à Tahiti pour transmettre sa couronne à la nouvelle Miss Tahiti, ajoutant qu’elle souhaitait poursuivre ses études, mais sans révéler dans quel domaine.

Vaimalama Chaves est titulaire d’un BTS en négociation et relation client obtenu en 2014 au lycée Aorai de Pirae. Elle a ensuite fait une licence droit-économie-gestion (DEG) à l’École de commerce de Tahiti (ECT), puis un master en management, spécialité marketing, à l’Université de la Polynésie française en 2017. Si l’option « back to school » se confirme, Vaimalama restera peut-être en France. Elle avait d’ailleurs indiqué à nos confrères de Ouest France en avril dernier : « Après mon mandat je veux rester un peu plus longtemps pour explorer davantage la France. »

Dans une vidéo partagée sur le compte Instagram Miss France, Vaimalama Chaves confirme qu’elle ne participera à aucune des deux grandes compétitions internationales. À la place, elle reviendra au fenua soutenir les candidates à Miss France 2020 qui effectueront en novembre leur voyage d’intégration à Tahiti : « Je ne peux pas ne pas être là, » dit-elle.