Nicolas Dupont Aignan © DR

L’Europe dans son parcours

Issu des rangs du RPR puis de l’UMP qu’il quitte en 2007, Nicolas Dupont-Aignan a crée son propre parti « Debout la République », qu’il préside encore aujourd’hui. Sa rupture avec le parti majoritaire est en partie dû à une divergence de vue sur l’Europe.

Le désaccord était notamment visible lors de son opposition farouche au Traité constitutionnel. Fer de lance de la campagne pour le NON en 2005, le député de l’Essonne a assumé une opposition frontale avec l’UMP. Se réclamant du souverainisme, Nicolas Dupont-Aignan était déjà opposé au Traité de Maastricht tout comme il l’a été au Traité de Lisbonne.

Il est d’ailleurs membre du bureau du parti politique européen EUDemocrats – l’Alliance pour les démocrates européens – conglomérat de partis nationaux européens souverainistes.

Nicolas Dupont-Aignan dispose d’un mandat local puisqu’il est maire de Yerres et use régulièrement de son mandat de député de l’Essonne pour intervenir à l’Assemblée Nationale afin de s’exprimer sur l’Europe.

L’Europe dans son programme

L’Europe occupe une place importante dans le programme de Nicolas Dupont-Aignan : la combattre semble être une de ses priorités.

La plupart de ses propositions s’inspirent d’une idéologie souverainiste avec un retour à la préférence nationale. Par l’instauration « d’une grande loi du patriotisme économique » à par la mise en place de « plus de frontières, pour plus d’emploi », le programme de Debout le République est construit en opposition avec l’Union européenne. Une des mesures phares de programme est la sortie de l’Euro. Une pétition, « sauvons nos emplois, sortons de l’Euro » , a d’ailleurs été lancée par Nicolas Dupont-Aignan.

Réclamant une Europe des nations, il souhaite abolir les institutions européennes dans leur forme actuelle afin de rendre à la France « sa souveraineté perdue ».

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