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Le 22 mars se déroulera le concours du meilleur cuisinier de Polynésie. Quatre chefs locaux et sept élèves du Lycée Hôtelier s’affronteront dans la catégorie « chef » et « espoir ». Afin de vous donner une idée des forces en présence, Radio 1 a rencontré chacun des candidats. Notre série de portraits démarre avec Ninahere Tehahe de la pâtisserie Les rêves de Lucie.

A seulement 26 ans, Ninahere Tehahe a déjà une solide expérience derrière lui. Le jeune homme est titulaire d’un BTS Art culinaire de la table décroché au Lycée Hôtelier. Une fois son diplôme en poche, Ninahere a participé à l’ouverture du restaurant Le Soufflé de Tereva Galopin. Après un an dans l’établissement, le jeune homme a suivi son cousin qui se lançait dans la pâtisserie. Un cousin loin d’être inconnu puisqu’il s’agit de Fabrice Metais de Tahiti Gourmandises. A ses côtés, Ninahere a participé également à l’ouverture du restaurant L’Auberg’in. Mais le jeune cuisinier a toujours soif d’apprendre et s’est lance donc un nouveau challenge en intégrant il y a trois mois la pâtisserie Les rêves de Lucie. Le candidat au titre de meilleur cuisinier de Polynésie est donc un vrai passionné. Et pourtant, à ses débuts, le jeune cuisinier a dû mettre de côté cette passion pour convaincre ses parents d’entrer au Lycée Hôtelier.

Ninahere n’a participé à aucun concours. Celui de meilleur cuisinier de Polynésie sera donc une première. Un challenge de plus à relever pour le passionné.

Et même si à deux mois de l’épreuve la pression n’est pas trop forte, le cuisinier avoue tout de même s’être déjà entrainé trois fois. Il prévoit également une session d’entrainement ce mois-ci, et deux autres le mois prochain pour avoir « une bonne préparation pour le timing » et pour travailler la chèvre, imposée dans le menu. L’occasion de se rendre compte de ses points faibles et de ses points forts.

Côté sensibilité culinaire, Ninahere cite volontiers des plats traditionnels français parmi ses favoris. En premier lieu, le cuisinier évoque le bœuf bourguignon et la blanquette de sa grand-mère. Mais il avoue aussi apprécier particulièrement le potiron en sucré et en salé…