Empêchés d’exploiter leur pirogue à Punaauia, les professionnels du secteur dénoncent la décision prise par le gouvernement de leur interdire l’accès au banc de sable de Punaauia et les propos tenus par Teva Sylvain, président du syndicat des propriétaires de pirogues de loisir.
Celui-ci se réjouissait de la décision d’interdiction temporaire prise par le Pays expliquant qu’elle allait permettre de mettre en place une réglementation inexistante et attendue par les exploitants.
Pour les professionnels que nous avons interrogé, Teva Sylvain « ne représente personne et ne parle qu’en son nom« , plus personne ne serait dans son syndicat. Quant à la décision même d’exercer, ils dénoncent l’absence de concertation. Sécurité, environnement, ils aimeraient pouvoir s’exprimer.
Pour ce qui est de l’alcool présent en grande quantité sur les pirogues, les professionnels précisent qu’ils n’en vendent pas, que ce sont les clients qui ramènent ce qu’ils consomment. Ils refusent toute responsabilité expliquant que : « dans le cas d’un chauffard ivre au volant d’une voiture de location, ce n’est pas le loueur qui est responsable et qu’on ne ferme pas les routes parce qu’elles sont dangereuses« .
Lundi, une réunion entre les différents services du Pays est organisée à la direction des affaires maritimes et les exploitants espèrent pouvoir y participer pour s’exprimer devant les autorités.
Dans notre podcast: les précisions de Tamatea Shan, propriétaire d’une pirogue de loisir.
Podcast: Download