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« Nous avons franchi les limites de notre propre étoile »

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Alain Cirou revient sur l’entrée de la sonde Voyager 1 dans l’espace intersidéral. © REUTERS

La sonde Voyager 1, lancée par la Nasa en 1977, vient de quitter notre système solaire ; c’est ce qu’a annoncé l’agence américaine vendredi. Mais la notion de frontière est très floue dans l’espace. Il a d’ailleurs fallu un an aux scientifiques de la Nasa pour identifier les données et s’accorder à dire que Voyager 1 était enfin entrée dans l’espace intersidéral.

>> A lire également :Voyager-1 est entrée dans l’espace intersidéral

« Pour bien comprendre cette idée de frontière il faut prendre l’image d’un fleuve qui se jette dans l’océan », explique Alain Cirou, consultant pour Europe 1 sur l’aérospatial. « Où le fleuve s’arrête-t-il et ou l’océan commence-t-il ? Il y a toujours une zone où les deux se mélangent, sans qu’on sache très bien si c’est de l’eau salée ou de l’eau douce », poursuit-il.

Pour notre système solaire, c’est la même chose. On estime qu’on en est sorti quand le nombre de particules émises par le soleil est inférieur au nombre de particules émises par une autre étoile. Mais le spécialiste, interrogé par Europe1.fr, précise, que « cette quantité de particules varie » en fonction des périodes. Ce n’est donc pas, vraiment, la première fois que les sondes ont quitté le système solaire et elles y re-rentreront surement quand le soleil émettra davantage de particules. En revanche, la sonde n’a jamais été aussi loin de la Terre, à 21 milliards de kilomètres !

Source : Europe1

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