ACTUS LOCALESÉDUCATION « Nous avons un devoir de mémoire et de justice » Tania Pihahuna Vaite Urarii Pambrun 2019-05-15 15 Mai 2019 Vaite Urarii Pambrun « Mémoire, justice et réparation. Le cas du Pacifique – Les essais nucléaires », c’est le sujet de thèse que la doctorante Tania Pihahuna a choisi. Ce sont ses expériences personnelles qui l’y ont poussée, car sa mère « avait contracté de l’eczéma purulent (…) j’étais aussi malade, j’avais une décalcification des os. Je suis restée presqu’un an les jambes attachées ». « Mémoire, justice et réparation. Le cas du Pacifique – Les essais nucléaires », tel est le thème de la thèse que prépare Tania Pihahuna. Elle a fait mardi un exposé succinct de ses recherches lors des Doctoriales à l’Université de la Polynésie. Elle propose une « réécriture du programme d’histoire » en intégrant notamment les « bouleversements » qu’ont provoqué l’arrivée des missionnaires et l’installation du CEP, ou encore la réparation des conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires. « J’avais une décalcification des os. Je suis restée presqu’un an les jambes attachées » Le nucléaire est un sujet qui lui tient à cœur. Tania Pihahuna raconte l’avoir abordé dans son mémoire lorsqu’elle était à l’université d’Angers. En philosophie sociale, il leur a été demandé de faire un exposé oral sur une expérience personnelle. Et Tania Pihahuna a choisi de parler du nucléaire et de ses conséquences puisque sa mère et elle étaient malades. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/05/TANIA01.mp3 « Quand on demande une justice c’est qu’il y a eu un dommage » La doctorante considère que l’histoire et la mémoire sont les deux fils conducteurs pour « travailler le problème de la réparation ». Tania Pihahuna estime que ce travail est « important car il s’agit du devenir des populations polynésiennes envers lesquelles nous avons un devoir de mémoire et de justice ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/05/TANIA02.mp3 « Le centre de mémoire est un premier amorcement à la réparation » Tania Pihahuna estime que le centre de mémoire « ne peut pas être qu’un simple centre commémoratif, ni un simple rappel des faits passés». Elle considère que ce centre pourrait devenir un « soutien logistique » pour l’éducation et pourrait ainsi entraîner une « prise de conscience plus large des populations ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/05/TANIA03.mp3 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)