«Un seul peuple, un océan, et le même futur pour tous ». C’est le message au monde de la société civile du Pacifique, face au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Des représentants de toute l’Océanie sont rassemblés à Papeete cette semaine pour l’opération « Island Voices ».
Depuis cinq ans, « Island Voices » rassemble des personnalités de la société civile de plusieurs pays du Pacifique. L’objectif est de promouvoir une vision océanienne de la protection de l’environnement. Pour la première fois, étaient réunis à Tahiti cette semaine, ces représentants de Palau, de Cook, de Nouvelle-Zélande, de Hawaii, de l’île de Pâques, des Marquises et des Australes, autour de la Fape de Winiki Sage.
Face au changement climatique, à l’effondrement de la biodiversité, ils défendent notamment les aires marines protégées, et plus généralement un changement de société pour reconnecter les Océaniens à leur terre et à leur mer.
Pour clore cette semaine de discussions, la délégation devait rédiger, vendredi dans les locaux de la fondation Pew à Tahiti, un message pour le monde de la part de la société civile du Pacifique.
Pour la Marquisienne Déborah Kimitete, vice-présidente de l’association de protection de l’environnement, Te kua o te Henua Enana, ce message serait : « Un seul peuple, un océan, et le même futur pour tous ».
Pour l’île de Pâques, c’est Ludovic Burns-Tuki, Rapa Nui né à Tahiti, qui explique sa vision du futur pour les îles du Pacifique. « J’ai beaucoup d’espoir que, à travers la culture, on puisse reconnecter à l’océan », dit-il.
A la fin du mois de mai, il y a seulement quelques jours, un nouveau rapport scientifique a publié des conclusions très alarmantes pour les petites îles du Pacifique.