Pas de triomphalisme ostentatoire, rien est encore fait, mais depuis New-York Moetai Brotherson se dit confiant quant à l’adoption de la résolution L.56 par une majorité des pays membres de l’ONU.
Candidat lors des dernières élections territoriales, directeur de cabinet de l’encore jusqu’à vendredi 9h vice-président Antony Géros et proche d’Oscar Temaru, Moetai Brotherson est serein.
La résolution L56, portant sur la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays non-autonomes à décoloniser sera examinée vendredi matin lors de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Trop tôt pour parler de victoire, rien est encore fait. Reste qu’à New-York le climat est à la confiance comme l’exprime Moetai Brotherson.
Si la résolution venait à être adoptée vendredi, quels changements connaîtrait la Polynésie française ?
Beaucoup pour Moetai Brotherson, à commencer par la mise en place d’un processus d’autodétermination et la tenue future d’un référendum impartial en Polynésie.
Reste que, comme l’expliquait Sémir Al Wardi à Radio1« rien n’oblige la France à adopter les résolutions prises par l’ONU. »