Après la découverte d’un troisième cas autochtone de dengue de type 2, les communes de Mahina, Faa’a et Papara sont concernées par des pulvérisations de l’insecticide deltaméthrine à partir de jeudi 11 avril.

Un nouveau cas de dengue de type 2 a été détecté dans le quartier Fareroi à Mahina, selon La Dépêche de Tahiti de mercredi. Le Centre d’hygiène et de salubrité publique, chargé de la démoustication des zones contaminées, est sur les dents. Problème : la femme porteuse de la dengue de type 2 diagnostiquée habite Mahina, mais travaille à Faa’a et a même séjourné à Papara pendant sa période d’incubation. Bref, elle a potentiellement fait circuler le virus dans trois communes différentes.

Pour tenter d’empêcher l’épidémie, de nouvelles pulvérisations de deltaméthrine vont être organisées à Papara, Mahina et Faa’a les jeudi 11, lundi 15 et jeudi 18 avril tôt le matin.

À Papara c’est le quartier Apea qui sera concerné demain jeudi, là où cette dame ayant les symptômes de la dengue de type 2 a passé le week-end dans sa famille, comme le raconte l’adjointe au maire chargée de la santé, Béatrice Peyrissaguet. La tavana assure que les muto’i feront un tour dans le quartier Apea côté droit pour prévenir les administrés de cet épandage. Béatrice Peyrissaguet affirme aussi qu’elle rencontrera des médecins : « Il faut rester vigilant car il faut un maximum 12 jours d’incubation. » D’autres épandages sont prévus lundi et jeudi de la semaine prochaine.

À Faa’a, le secteur de Auae est concerné, côté mer les quartiers Picard, Cornu et Van Cam, et côté montagne les quartiers Cope, Art et Cuisine et Degage. La mairie de Faa’a a annoncé sur sa page Facebook, cartes à l’appui, des pulvérisations d’insecticide à 6 heures du matin dès demain, ainsi que lundi et jeudi de la semaine prochaine.

À Mahina, la mairie confirme que la pulvérisation est prévue « jeudi à 6 heures dans le quartier Fareroi, dès l’entrée et jusqu’à la Rotonde et l’école maternelle Fareroi ». Deux autres pulvérisations seront faites lundi et jeudi la semaine prochaine.

L’information ne serait pas complète si l’on ne précisait pas que l’insecticide utilisé, la deltaméthrine, est l’un des produits qui augmentent le plus le risque de lymphome non hodgkinien, un cancer du système lymphatique, selon une étude relatée le 19 mars 2019 par le journal Le Monde.

Les zones concernées par les pulvérisations :