Premier exportateur mondial de produits laitiers, le groupe néo-zélandais fait face à un nouveau scandale. Lundi, la direction a annoncé avoir rappelé 9000 bouteilles de crème fraiche potentiellement contaminées par la bactérie E-coli.

La plus grande coopérative laitière de Nouvelle Zélande fait à nouveau face au scandale. Leader dans son domaine avec un tiers du commerce mondial, c’est sur son marché intérieur que Fonterra doit aujourd’hui gérer la crise.

Son directeur général, Peter McClure, vient d’annoncer le rappel de 9000 bouteilles de crème fraiche commercialisées principalement dans l’île Nord.

Sur les lots concernés les analyses ont fait apparaitre une contamination à la bactérie Escherichia coli ou E. coli. Une bactérie intestinale pouvant provoquer des troubles graves.

Sur l’antenne de nos confrères de Radio New Zealand, Peter McClure s’est excusé pour la gêne occasionnée par ce rappel massif – mettant en avant la sécurité alimentaire. « Durant les 20 dernières années nous n’avons jamais eu un tel incident » a-t-il expliqué.

Un coup très dur pour Fonterra dont le contrat avec Danone vient d’être rompu. En cause la fausse alerte au botulisme lancée en octobre dernier. Une alerte qui avait contraint Danone à rappeler ses produits dans huit pays asiatiques. Une perte sèche de 33 milliards de nos francs pour le groupe français.

En 2008, six enfants chinois étaient morts et 300 000 étaient tombés malades après qu’une société locale, partiellement détenue par Fonterra, ait distribué du lait frelaté à la mélamine.

Aucun produit vendu en Polynésie n’est concerné par ce rappel.