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Nouveau « pic » de coqueluche à Tahiti

Les autorités sanitaires ont identifié une quinzaine de nouveaux cas de coqueluche, maladie qui peut être très dangereuse pour les plus petits et qui peut être prévenue par la vaccination. La phase d’alerte est aussi maintenue pour la dengue, en circulation active à Tahiti et Nuku Hiva et qui a touché pour la première fois Ua Huka ces derniers jours.

37 cas en deux mois. Les chiffres des contaminations à la coqueluche peuvent paraitre modérés, mais ils inquiètent les autorités, qui ont observé un nouveau « pic » de diagnostic. 15 cas ont été rapportés entre le 5 et le 11 août, tous à Tahiti, avec une prévalence particulière chez les enfants, les plus vulnérables à cette maladie respiratoire due à une bactérie, qui peut se transmettre par voie aérienne et qui se manifeste par des toux plus ou moins sévères. Cinq patients, tous des enfants, ont dû être hospitalisés au Taaone ces dernières semaines, dont trois nourrissons de moins de trois mois. Les conseils médicaux n’ont pas changé : la vaccination reste le meilleur moyen de prévention. Les parents sont aussi appelés à emmener leur enfant chez le médecin et à limiter leurs interactions sociales en cas de symptômes suspects.

L’autre alerte sanitaire du moment, c’est bien sûr la dengue, qui, après trois ans sans épidémie, n’a plus arrêté de circuler dans le Pays depuis novembre dernier. Là encore les chiffres ne sont pas massifs : une centaine de cas confirmés, 13 hospitalisations réparties sur plusieurs mois et sept îles qui ont été concernés par des contaminations. La circulation est surtout considérée comme active, aujourd’hui, à Tahiti, Nuku Hiva, et, depuis la semaine dernière, à Ua Huka, où deux premiers cas ont été détectés ces derniers jours.

BSS32 – S32 2024 by Charlie Réné