Deux semaines après la date de clôture de la consultation publique lancée sur les nouveaux rythmes scolaires, la commune de Mahina a dévoilé ses résultats. C’est le système actuel avec cinq matinées et quatre après-midi qui récolte le plus de voix (30%), la semaine qui laisse libres les mercredi et vendredi après-midi rassemble 22% des suffrages, mais les enseignants et 20% des parents penchent pour une semaine de 5 matinées.
- Lire aussi: les tavana « perplexes » face à la réforme des rythmes scolaires
- Une consultation citoyenne des parents d’élèves sur les nouveaux rythmes scolaires
L’heure est au bilan à Mahina. Cette semaine, la commune a dévoilé les résultats de la consultation publique lancée par la DGEE sur les rythmes scolaires du 11 au 15 mars dernier. L’enjeu est d’adapter les horaires à la baisse des heures de présence des professeurs devant les élèves, de 27 à 24 heures par semaine, conséquence de la réforme des obligations réglementaires de service des enseignants, qui vont consacrer ces trois heures à la formation ou à des projets pédagogiques.
D’après le tableau récapitulatif publié sur les réseaux sociaux, au total, 89% des parents d’élèves des six écoles que compte la municipalité se sont exprimés, soit 1 113 personnes. Une majorité relative, 30 % donc 288 parents, a plébiscité le scénario 1, une semaine de cinq jours répartie sur quatre journées complètes et une matinée, laissant ainsi aux enfants le mercredi après-midi libre… Un programme correspondant à ce qui se fait déjà sur la commune mais, de manière générale, les enfants du fenua ont trois journées complète d’école avec deux après-midi off, le mercredi et le vendredi. Cette option a réuni 22% des parents.
Les enseignants, eux, préféreraient voir les choses changer : la majorité d’entre eux – et 20% des parents – ont choisi la semaines de cinq matinées avec tous les après-midi libres.
À noter toutefois que ces résultats ne sont pas définitifs. La commune précise ainsi que « la suite des opérations n’est pas encore connue » : les communes doivent se prononcer elles aussi, car l’organisation des équipes communales et duu transport scolaire leur incombe. Mahina ajoute qu’à « cinq mois de la prochaine rentrée, et devant les nombreuses interrogations restées sans réponse, on peut douter que le nouveau rythme scolaire puisse être mis en place en août. » Le Syndicat de promotion des communes, avait d’ailleurs interpellé le gouvernement il y a dix jours en prévenant qu’il serait difficile, du point de vue organisationnel et financier, d’envisager des changements d’horaire dès la rentrée d’août 2024.