C’est une information du Canard Enchainé de ce mercredi, qui a déjà eu un certain écho dans la presse nationale. Plusieurs dizaines de CRS déployés à Nouméa dans la cadre de la crise calédonienne auraient été rapatriés en France après avoir contracté une infection sexuellement transmissible, la gonorrhée, vulgairement appelée « chaude-pisse ». Les autorités policières démentent.
« Plusieurs dizaines de CRS, appartenant à trois compagnies déployées en Nouvelle-Calédonie ont été rapatriés de Nouméa », annonce le Canard Enchaîné de ce mercredi. La raison de cette « évacuation sanitaire » réalisée « dans le plus grand secret » ? Une « chaude-pisse carabinée ». La gonorrhée, maladie qui provoque chez l’homme d’importantes douleurs génitales et peut causer l’infertilité, est une infection sexuellement transmissible. L’hebdomadaire satirique explique qu’une partie des troupes envoyées sur le Caillou, toujours en proie à d’importantes tensions sécuritaire, sont logées dans un hôtel des baies de Nouméa se trouvant tout proche d’une des boites de nuit les plus courues de Nouvelle-Calédonie. Toujours selon le Canard, la direction de cet établissement a même été contrainte d’alerter le ministère de l’Intérieur devant l’afflux de « visiteuses nocturnes » auprès des policiers. « L’un des CRS, surpris en petite tenue dans les couloirs de l’établissement, a été sanctionné par sa hiérarchie, qui espérait que cela calmerait les troupes », ajoute le palmipède dans cet article intitulé « Opération braguette sur le Caillou ». Autant d’information qui ont été « niées en bloc » par la direction centrale du corps de police.