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Nouvelle-Calédonie : un nouveau gouvernement à majorité indépendantiste

Les indépendantistes ont obtenu la majorité des sièges au sein du 17e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Toutefois, aucun des candidats présentés pour diriger l’exécutif n’a obtenu la majorité. L’élection du président et du vice-président est repoussée à une date ultérieure.

Après la chute du gouvernement calédonien présidé par Thierry Santa, il y a deux semaines, les 54 élus du Congrès calédonien ont élu hier après-midi les 11 membres du prochain gouvernement, au scrutin de liste et à la représentation proportionnelle selon la règle de la plus forte moyenne. Quatre listes étaient en présence dans ce Congrès à majorité indépendantiste, et elles ont toutes fait le plein de leur voix. L’Avenir en confiance obtient ainsi 4 sièges au gouvernement. Calédonie ensemble n’obtient qu’un seul siège. L’Union calédonienne-FNLKS-L’éveil océanien obtient 3 sièges. L’Union nationale pour l’indépendance a bénéficié de deux voix supplémentaires, des deux élus non inscrits, et obtient 3 sièges.  Soit un total de 5 ministres pour les loyalistes et 6 pour les indépendantistes.

L’élection reportée

Le haut-commissaire a réuni le futur gouvernement dans la foulée, pour procéder à l’élection du président et du vice-président du gouvernement. Dans la course à la présidence, trois candidats : Thierry Santa, le président sortant et représentant du groupe L’Avenir en confiance, a obtenu quatre voix. Samuel Hnepeune, représentant du groupe UC-FLNKS & Nationalistes -l’Éveil Océanien , a obtenu trois voix. Louis Mapou, représentant du groupe Union nationale pour l’indépendance (UNI), a obtenu trois voix également. Un bulletin blanc a été émis. Aucune majorité, donc, et le haussaire a annoncé le report de l’élection.

 Un nouveau scrutin doit être programmé par le haut-commissaire de la République, qui dispose de 5 jours pour faire procéder à cette élection. Dans l’intervalle, l’ancien gouvernement continuera à assurer les affaires courantes.