La Néozélandaise Laurel Hubbard, haltérophile de 43 ans, a été sélectionnée dans la délégation Kiwi qui se rendra aux Jeux Olympiques de Tokyo, fin juillet. Une première dans l’histoire des JO.
« La première athlète transgenre à participer à des Jeux olympiques”. C’est ce que titre ce lundi le New Zeland Herald, après l’annonce par les autorités sportives néozélandaises de la composition de la délégation olympique du Pays. Laurel Hubbard, 43 ans, fait partie des cinq haltérophiles sélectionnées en catégorie féminine dans cette délégation. Née homme, l’athlète avait déjà participé à des compétitions locales masculines avant d’entamer sa transition, en 2013. S’appuyant sur une nouvelle règlementation votée en 2015, le Comité international olympique l’a reconnu comme athlète femme, après avoir démontré des niveaux de testostérone inférieurs à ceux autorisés. « Nous reconnaissons le fait que l’identité transgenre dans le sport est un sujet hautement sensible et complexe, qui exige un équilibre entre les droits humains et l’équité sur le terrain », a indiqué le Comité olympique de Nouvelle-Zélande.
À Tokyo, elle participera aux épreuves dans la catégorie des plus de 87 kg, où elle est actuellement classée 16e mondiale. À noter que l’athlète avait remporté une médaille d’argent aux Mondiaux en 2017, et une médaille d’or aux Jeux du Pacifique de 2019, à Samoa.