Dans un communiqué diffusé lundi matin, le haut-commissaire, a réagi aux conclusions du Synode de l’Eglise protestante Maohi. Il estime qu’une plainte pour crime contre l’humanité visant la France serait dépourvue de « fondement ».
René Bidal s’étonne de « l’intention surprenante » de l’église d’attaquer l’Etat français pour « crime contre l’humanité » suite aux essais nucléaires à Moruroa et Fangataufa. « L’outrance est toujours mauvaise conseillère », entame le représentant de l’Etat. René Bidal estime qu’une telle action manquerait de « fondement ». Il rappelle les engagements de François Hollande notamment pour modifier le décret d’application de la Loi Morin d’indemnisation des victimes du nucléaire. Et il conclut en appelant à « l’apaisement » et en indiquant : « Le sujet des essais nucléaires est trop sensible pour ne pas inciter ceux qui en parlent à mesurer le choix des mots. »