Lors de sa visite, dimanche, le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, a évoqué la question du nucléaire avec Antony Géros, le vice-président du Pays.
Le ministre a affirmé que la levée du secret défense sur certaines archives était une réelle avancée, plus encore que l’élargissement de la loi Morin à toute la Polynésie et l’élargissement du nombre de maladie radio-induites.
58 documents pourraient en effet être déclassifiés. Des documents qui portent sur la période des essais aériens en Polynésie. Mais si la commission de la Défense nationale a donné un avis favorable à cette ouverture, il faudra toutefois attendre la décision du ministre de la défense.
Pour Bruno Barillot, délégué pour le suivi des conséquences des essais nucléaires en Polynésie, cela représenterait en effet une réelle avancée. Il nous explique ce que l’on pourrait découvrir à la lecture de ces documents :
Ces documents pourraient donner des arguments pour modifier la loi Morin et notamment étendre les zones géographiques retenues pour l’indemnisation des victimes.
L’accession aux dossiers personnels, jusqu’alors protégés, pourraient également permettre aux victimes de prouver leur exposition aux radiations meurtrières.