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O’ Morito ta’u vahine remet le couvert : « On avait hâte de se retrouver… Et de se marrer ! »

©SA Production / Radio1

Après le succès des premières représentations en 2021, O’ Morito ta’u vahine revient sur la scène du Grand théâtre ce samedi. La troupe, ravie de se retrouver après dix mois de pause, est à pied d’œuvre pour parfaire ses personnages déjantés, ses textes tordants en tahitien… Et donner encore plus de rythme et de rires à cette pièce qui n’en manquait déjà pas.

Le public n’est pas encore la dans la salle du Grand théâtre mais les rires y résonnent déjà depuis lundi. Ce sont ceux de la troupe de O’ morito ta’u vahine qui remet le couvert de son vaudeville adapté de la pièce culte « Ma femme s’appelle Maurice » pour une représentation exceptionnelle, samedi. Christopher Prenat, Tamatoa Kautai, Tepa Teuru, Vaitea Tauraa, Sonia Gibson, Rocky Gobrait ou Merehau Cugnet… Aucun ne s’est fait prier pour remonter sur les planches et se plonger de nouveau dans cette pièce en tahitien – une première au fenua depuis plusieurs décennies. « On avait hâte de se retrouver, de retrouver son personnage, de remonter sur les planches avec les copains… et de se marrer ensemble », confie Tamatao Kautai, qui joue le rôle titre de Morito.

Retrouver, le reo, le rythme et les amis

Un sentiment partagé par Christopher Prenat, le mari volage Tihoti, et l’autre tête d’affiche du spectacle : « On connaissait la pièce en français, mais ce qu’il y a de magnifique, c’est que l’adaptation, avec les mots, les métaphores en tahitien est encore plus drôle. Alors quand on a des retrouvailles, on se marre systématiquement, et c’est sincère », explique le comédien qui, comme les autres ne s’épargne pas pour les « répèt' ». « Ça cavale, ça court partout, mais il faut savoir que chaque déplacement est chorégraphié au millimètre, précise-t-il. Le plus important, c’est le rythme, le rythme, le rythme et je suis très content de retrouver ce rythme là avec mes amis ».

Bientôt 25 ans, et toujours de la nouveauté

Au premier rang, et parfois sur scène pour donner des conseils, Raffy Shart, qui a écrit la pièce en 1997 avant qu’elle ne connaisse le succès à Paris – avec Philippe Chevallier et Régis Laspalès – et dans le monde. Si c’est c’est Jacquot Tiatia qui a assuré l’adaptation en reo, c’est bien lui qui est au manette de la pièce. Direction des regards, position lors des danses, attitude en dehors des dialogues ou pendant les chansons et jusqu’aux saluts finaux… Rien n’est laissé au hasard, même si le metteur en scène dit être « presque inutile, vu la bonne brochette d’acteurs ». « Le théâtre c’est vraiment une rencontre entre les comédiens et le public », et dans le public, justement, il esquisse des rictus lors de plusieurs scène. Presque 25 ans après les premiers pas de la pièce, il continue à « en apprendre », à chaque répétition, sur la façon dont elle peut être jouée. « C’est le principe du théâtre, insiste-t-il. À chaque représentation, de la nouveauté ».

O’ Morito ta’u vahine, c’est ce samedi 8 octobre à 19h30 au Grand Théâtre de la Maison de la Culture. Les billets sont en vente sur ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour Faa’a, Punaauia, Arue, Taravao, à l’accueil de Radio 1/Tiare FM à Fare Ute. Et il sera aussi possible de s’en procurer de jeudi à dimanche sur le stand de SA Production à la foire d’Octobre à Mamao.

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