ACTUS LOCALESSANTÉ Omicron : « On n’est pas aussi strict qu’on l’était avec des variants plus dangereux » La rédaction 2022-01-12 12 Jan 2022 La rédaction Face à l’augmentation constante du nombre de cas, les autorités ont annoncé ce mercredi de nouvelles recommandations d’isolement des malades et cas contacts. Le protocole scolaire reste inchangé. Pour le Dr Henri-Pierre Mallet, il s’agit d’être vigilant, mais de ne pas surréagir : ailleurs dans le monde, Omicron a montré une dangerosité modérée. Avec 241 cas enregistrés depuis lundi, dont 149 cas locaux, la vague de Covid continue son accélération en Polynésie. Sans surprise, c’est Omicron qui domine ces nouvelles contaminations, avec environ 95% des prélèvements « criblés » qui pointent vers le nouveau variant. La “circulation du virus est désormais avérée dans la population”, confirme le Dr Henri-Pierre Mallet, mais la Polynésie « ne connaît pas la croissance exponentielle connue dans d’autres pays ». Attention toutefois à ces chiffres issus des centres de dépistage, pas particulièrement fréquentés ces temps-ci : la proportion importante de cas asymptomatiques et l’existence, en parallèle, d’une vague de grippe importante, amènent probablement à une « sous-estimation » du nombre de cas de Covid. Pour preuve : aucun cluster n’est réellement identifié, « il y a des cas par-ci par-là, et il y a forcément eu des cas intermédiaires qui ont fait que les gens ont été contaminés » pointe l’épidémiologiste. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2022/01/COVID-1.wav L’appel à la vigilance et au respect des gestes barrières est encore une fois répété. Mais les règles sanitaires, elles, ne sont pas renforcées. Et pour cause : les trois patients aujourd’hui admis pour Covid – dont aucun en réanimation – n’ont pour l’instant pas de quoi inquiéter. Les données sur les vagues d’Omicron en Afrique du Sud ou en Angleterre, qui, malgré une explosion des contaminations, ont connu une mortalité et des hospitalisations bien moindres qu’avec le variant Delta, ont elles aussi de quoi rassurer. « On n’est pas aussi strict qu’on l’était avec des variants plus dangereux », explique ainsi le Dr Mallet, qui assure que les protocoles sanitaires, y compris les contraintes à l’entrée du pays, ou les pressions sur la vaccination, seront constamment « adaptés » aux connaissances sur la dangerosité de la pandémie. « On doit se remettre en question en permanence, mais il faut essayer d’être le plus prudent possible tant qu’on n’a pas suffisamment de connaissances », nuance l’épidémiologiste. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2022/01/COVID-2.wav La plateforme Covid a tout de même publié, ce mercredi une nouvelle série de « recommandations » pour les cas positifs et les sujets contacts. L’isolement est revu à 7 jours pour les personnes vaccinées, et supprimé pour les cas contacts vaccinés. Il reste de 10 jours pour les cas positifs non vaccinés. Le protocole scolaire n’est pas modifié, contrairement à la métropole où il a été très largement renforcé. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)