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« On est très loin d’un accord » affirme l’Union calédonienne qui veut rester sur des discussions bilatérales avec l’État

Lors d’un comité directeur le week-end passé, l’Union calédonienne, parti indépendantiste membre du FLNKS, a fait le bilan de la visite d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie. Un bilan négatif illustrant la déception du parti qui avait boycotté les discussions politiques organisées sur place par le chef de l’État. Avec notre partenaire Outremers 360°.

Une « vaste opération de communication » et un « discours teinté de colonialisme et d’agressivité » : le 1er vice-président de l’Union calédonienne, Gilbert Tyueinon, a fait part de la « déception » et de l’ « étonnement » du parti indépendantiste au lendemain de la visite du président de la République.

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« Certains passages de son discours nous rappellent les périodes Lemoine et Pons » a estimé encore le parti par la voix de son vice-président. À Nouméa, devant la statue de la poignée de main historique entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, Emmanuel Macron s’était dit « blessé » par le boycott de sa visite par l’Union calédonienne, qui en outre avait décidé, avec le RDO, de ne pas participer aux négociations organisées sur place par le chef de l’État.

« Ce pays n’a pas besoin de décisions unilatérales, il a besoin de consensus et de dialogue » a rétorqué Gilbert Tyueinon, « il n’y a pas de justesse dans la discussion, pas d’équilibre dans le dialogue ».

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