À partir de ce mercredi et jusqu’au 11 février se tient le One Ocean Summit à Brest. Objectif déclaré : « Renforcer la coopération pour une alliance durable avec l’océan ». Cet événement est organisé en coopération avec les Nations unies, la Banque mondiale, des partenaires publics et privés, des scientifiques, et des organisations non gouvernementales. Édouard Fritch participera vendredi à une rencontre de chefs d’Etat autour d’Emmanuel Macron et devrait avoir avec lui un entretien en aparté. Les précisions de notre partenaire Outremers360.
Edouard Fritch participera vendredi au «segment de haut niveau » du Sommet qui rassemblera autour d’Emmanuel Macron une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement. En outre, une rencontre, en aparté, devrait avoir lieu entre les deux hommes à cette occasion. La Polynésie constitue 45% de l’espace maritime de la France. Édouard Fritch devrait également s’entretenir avec Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, pour signer une convention sur la biodiversité.
Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture et de l’Environnement de Polynésie, participera, lui, à l’atelier « Régions maritimes d’Europe – 200 millions d’usagers de la mer. »
Le One Ocean Summit a défini quatre principaux objectifs. En premier lieu, « protéger les ressources et la biodiversité marines », à savoir contribuer à la protection et à la régénération de l’océan, dans le cadre d’une convergence des agendas climat, biodiversité et océan. « Il doit notamment permettre la création ou le renforcement du réseau mondial d’aires marines protégées, reposant sur la science, notamment dans les zones les plus sensibles, telles les mers australes, tropicales ou la Méditerranée », peut-on lire dans le dossier de présentation.
Deuxièmement, « lutter contre les pollutions, notamment plastique ». Les organisateurs du Sommet envisagent ainsi l’ouverture de négociations pour l’adoption d’un traité international sur les plastiques engageant les gouvernements à réduire son usage et en assurer une gestion compatible avec les principes d’une économie circulaire.
Troisièmement, « des solutions face au changement climatique ». Le Sommet envisage de promouvoir la décarbonation du transport maritime ; l’accélération de l’investissement vers des navires à zéro émissions ; l’électrification des ports pour lutter contre la pollution de l’air ; la promotion d’un label européen d’excellence environnementale et des initiatives régionales pour contribuer à l’alignement de cette activité avec l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat.
Enfin, il s’agit de « faire progresser la gouvernance de l’Océan ». Constatant que les océans sont au défi de l’extension de la coopération et du droit international ainsi que le théâtre de tensions de plus en plus vives, le document précise : « Le sommet de Brest doit être l’occasion de relancer l’ambition d’une gouvernance concertée de la haute mer et plus largement de la coopération pour la gestion durable des espaces et des activités maritimes ». Reste à savoir maintenant si toutes ces bonnes intentions se traduiront en actions concrètes.
Avec Outremers360