Douze militaires ont quadrillé l’ensemble de l’île de Huahine du 15 au 21 mars derniers dans le cadre d’une opération d’envergure de lutte contre les stupéfiants. Quarante individus ont été ou sont susceptibles d’être arrêtés.
Une opération d’envergure de lutte contre les stupéfiants a été organisée du lundi 15 au vendredi 21 mars derniers, sur l’île de Huahine. Ces recherches ont permis de localiser 40 plantations, de saisir 3 428 pieds de cannabis et de confondre 40 individus (arrêtés ou susceptibles de l’être). Sur réquisitions du Parquet, 80 personnes ont par ailleurs fait l’objet d’un contrôle à l’aéroport de Huahine et au port maritime de Fare. Quatre individus sont trouvés porteur de produits stupéfiants à cette occasion soit 15 sticks, 210 grammes d’herbe séchée, 2 flacons de 100 ml et 2 bouteilles d’un litre d’huile de cannabis. L’ensemble des mis en cause identifiés dans le cadre de cette opération feront l’objet de procédures judiciaires, sous l’autorité du procureur de la République de Papeete. Tous les stupéfiants saisis ont été détruits par incinération, permettant ainsi de retirer du circuit du trafic et de la consommation plusieurs centaines de kilos d’herbe séchée.
Au total, ce sont douze militaires qui ont quadrillé l’ensemble de l’île de Huahine, avec l’appui de la police municipale : un détachement de circonstance composé de sept militaires a été envoyé en appui de la Brigade de gendarmerie de Huahine, dont l’adjoint au commandant de la Compagnie des archipels, une équipe cynophile du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Faa’a, ainsi que cinq réservistes. La lutte contre les infractions liées aux stupéfiants est l’une des priorités des autorités judiciaires et administratives de Polynésie française, ainsi que des forces de sécurité. Dans ce cadre, le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française est quotidiennement mobilisé. Déclinée dans les archipels, la lutte contre les trafics de stupéfiants nécessite des actions régulières de recherche et de destruction des plantations de cannabis. Dans certains cas, cette activité illicite et lucrative sert à alimenter la trésorerie de narcotrafiquants, qu’ils réinvestissent ensuite dans le trafic d’ice.
Avec communiqué de la gendarmerie nationale