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OPT : les conventions collectives signées dans les trois entités

Les conventions collectives des trois entités qui composent l’OPT ont récolté des signatures supplémentaires de Otahi et de A Ti’a i Mua. L’unité syndicale se fissure, mais le préavis de grève « suspendu » reste une menace. La direction doit proposer demain un nouveau protocole de sortie de préavis.

Dans le cadre du conflit qui oppose l’OPT et l’intersyndicale composée de la CSIP, CSTP-FO, Otahi, O Oe To Oe Rima et le syndicat « maison » Sapot, difficile de s’y retrouver. Après deux jours de négociations fin septembre, le préavis avait été « suspendu » et les parties se donnaient jusqu’au 30 octobre pour parvenir à un accord. Entretemps, la direction, qui considérait d’un point de vue juridique que la signature d’une seule centrale syndicale suffisait à entériner la convention, avait lâché du lest sur ce point, et donné son accord pour retoucher les conventions déjà signées par A Ti’a i Mua, dont les autres syndicats avaient pointé les lacunes.

Depuis, les choses ont (un peu) avancé.  Otahi a signé jeudi dernier la convention de la holding, où ce syndicat est majoritaire, et ce mardi, celle de Fare Rata. Et A Ti’a I mua a également signé aujourd’hui la convention de la holding. Ce que confirmait mardi matin la ministre en charge des télécommunications, Vannina Crolas : « du coup, le premier point de revendication est caduc. »

Pour faire simple : les conventions de la holding et de Fare Rata sont à présent signées par deux syndicats, et seule celle d’Onati ne dispose que d’une seule signature. Côté CSIP, tous les membres du syndicat ne parleraient pas d’une même voix : la CSIP ne s’est pas jointe aux négociations habituelles des conventions pendant les trois dernières années, et son irruption dans le débat, alors que l’entreprise est fragilisée par ses résultats, le départ annoncé de son P-Dg, et l’attente du plan de redressement qui doit être présenté ce mois-ci, n’est pas vue d’un bon œil par tous les agents.

Demain matin, la direction devrait informer ses agents de ces nouveaux éléments, et envoyer à l’intersyndicale une proposition de protocole de fin de conflit, qui concerne aussi les autres points de revendication, comme la révision des indemnités de fin de carrière pour les agents ayant plus de 40 ans de maison.

 

 

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