Un événement à la fois festif et caritatif : c’est le Orapu Festival, qui se tient samedi 5 octobre dans les jardins de l’assemblée, pour lever des fonds destinés au futur centre d’accueil de Père Christophe. Joëlle Berg, professeur de danse, est à l’origine de cet événement.  

Un atelier de danse géant donné par les professeurs de danse de plusieurs écoles, c’est ce que propose le Orapu Festival samedi 5 octobre, dans le cadre des jardins de l’assemblée, au bord du bain de la reine. Ce grand cours de danse se concentrera sur quatre pas en particulier, les roulements de bassin que le monde entier nous envie : fa’arapu, fa’arori, ueue, et ami (tumami).

On écoute Joelle Berg, qui est l’initiatrice de cet événement :

Le Orapu Festival n’est pas réservé aux pros ou semi-pros du ‘ori Tahiti. Les écoles de danse participantes ont délégué un ou deux professeurs qui animeront des modules d’une demi-heure.

Le produit de la vente des billets des participants et des spectateurs sera intégralement reversé au projet de centre d’accueil du Père Christophe ; il n’a pour l’instant que 10% des fonds dont il aurait besoin, dit Joelle Berg, qui enseigne la danse tahitienne à l’étranger. C’est de là que lui est venue l’idée de cet événement : « J’ai passé pas mal de temps à Montréal, où l’art et la solidarité sont très liés, dans ce qu’ils appellent des événements bénéfices, » dit-elle. Événement dans l’événement, quelques danseuses vont peindre une toile avec leurs pieds, enduits de peinture ; une oeuvre qui sera vendue aux enchères, toujours au bénéfice du projet de centre d’accueil.