La première édition du Ori tahiti i Taratoni débute à Païta, en Nouvelle-Calédonie. La compétition de solistes est inspirée de celle créée par Tumata Robinson et Manouche Lehartel à Tahiti en 2012. Le jury comprend trois personnalités du fenua parmi ses neuf membres qui auditionneront en tout 110 participants qui concourent pour pouvoir participer à la compétition mère en fin d’année à Tahiti.
L’événement baptisé « ori Tahiti i Taratoni » est inspiré du « Ori Tahiti solo compétition » de Tumata Robinson et Manouche Lehartel organisé à Tahiti depuis 2012. Il s’agit d’un concours adressé aux solistes de tous âges qui doivent démontrer leur maîtrise du ori tahiti en improvisation sur des percussions traditionnelles. Top départ ce samedi sur le Caillou et donc ce vendredi en Polynésie, les premiers compétiteurs montent sur scène dès 9 heures – heure locale. À Païta en Nouvelle-Calédonie c’est la catégorie enfants qui est d’abord auditionnée par le jury. Il est composé de neuf spécialistes, dont quelques-uns ont fait le déplacement depuis le fenua : « Jean-Marie Biret, Hirohiti Tematahotoa et Tumata Vairaaroa, explique l’organisatrice Vanyna Hanere. Les autres membres du jury sont des professeurs de danse et chefs de troupes de Calédonie. » Après une animation musicale d’un membre Trio infernal, Henere, les adultes passeront à leur tour en audition. Et à la fin de la journée, la finale désignera le ‘Arioi tane et la ‘Arioi vahine, les meilleurs danseurs homme et femme toutes catégories confondues. Leur récompense : un ticket pour participer à la compétition mère à Tahiti en fin d’année.
Les Tahitiens du Caillou fêtent le fenua
Deux associations calédoniennes sont impliquées dans l’organisation de cet événement : Hoa Here et Hura Mai dont fait partie Vanyna Hanere. La danseuse devenue professeure et chorégraphe a débuté dès son plus jeune âge dans l’école de danse calédonienne Hitimahana, évoluant jusqu’à créer son groupe puis sa propre école de danse, Rima Here il y a deux ans. De parents polynésiens, originaires de Rurutu et huahine, elle est née au fenua taratoni en 1990. Si l’organisatrice se réjouit de retrouver le public avec cette compétition, c’est que les deux années de crise Covid ont privé la Calédonie de tous évènements de ‘ori Tahiti. En parallèle de la compétition, un village d’artisans s’est installé autour des arènes du sud. Les détails et images sont à retrouver sur la page facebook de l’événement.