« Fetia api no Porinetia » est le parti créé par Orizon Gooding. Issu de la société civile, l’homme veut d’ores et déjà se présenter aux législatives avant, pourquoi pas, les territoriales.
Inconnu au bataillon, Orizon Gooding, âgé de 52 ans et père de trois enfants, a annoncé jeudi matin qu’il se portait candidat aux prochaines législatives. Au cours d’un petit déjeuner au Manava, Orizon Gooding avait invité tout les partis politiques de la place sauf le Tapura d’Edouard Fritch. L’UPLD n’est pas venu mais le Tahoeraa de Gaston Flosse, le Tau Hoturau de Tauhiti Nena, et le Here Ai’a de Gustave Taputu étaient présents…
« Fetia api no Porinetia », c’est le nom qu’Orizon Gooding a décidé de donner à son parti, dont le bureau n’est pas encore tout à fait bouclé. Mais pour Orizon Gooding, « Fetia api no Porinetia » est un parti autonomiste. Il reconnaît qu’avoir choisi ce nom pour son parti n’est pas si anodin que cela. « C’est peut-être une stratégie ».
Orizon Gooding annonce déjà qu’il compte militer pour la mise en place du Revenu minimum d’insertion (RMI) au fenua, et qu’il n’est pas pour la départementalisation. Il affirme que s’il est élu député : « j’irai là où il faut, si le gouvernement est de gauche, il faudra jouer la carte de la gauche et si il est de droite on ira à droite. Avant tout, il faut jouer la carte de la Polynésie ». Mais le père de famille ne compte pas s’arrêter là. Il vise même les territoriales en 2018 !
Le président du Tahoeraa Gaston Flosse, présent à ce petit déjeuner, affirme ne pas connaître Orizon Gooding mais dit l’encourager dans ce périple. Gaston Flosse affirme que si Gooding faisait « un nombre de voix suffisant » aux législatives, des discussions sérieuses pourraient être entamées.
