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Oscar Temaru révèle les détails du « complot » de 1978

Oscar Temaru

Dans un communiqué diffusé il y a deux semaines, Oscar Temaru avait annoncé le décès de son ancien chef de service des douanes, Maurice Brun, en expliquant que celui-ci l’avait sauvé d’un « complot » monté contre lui. Vendredi matin, Oscar Temaru a tenu une conférence de presse à la mairie de Faa’a pour donner les détails de cette rocambolesque histoire datant de 1978.

Depuis plusieurs années, Oscar Temaru évoque sans plus de détails l’histoire d’un « complot » dont il aurait été la cible. Vendredi matin, le leader indépendantiste a invité la presse à la mairie de Faa’a pour « révéler » pour la première fois les détails de cette histoire. Oscar Temaru a expliqué qu’en 1978, alors qu’il était agent des douanes à Tahiti et qu’il s’apprêtait à partir pour la première fois à New-York pour intervenir à l’ONU sur le sujet des essais nucléaires, l’adjoint au chef de service des douanes, Maurice Brun a fait irruption dans son bureau à la veille de son départ pour les Etats-Unis. Le leader indépendantiste explique que Maurice Brun l’a alors averti d’un « piège » qui allait lui être tendu par la Direction de la surveillance du territoire (DST).

Pour Oscar Temaru, ce sont ses différents voyages au Japon et à Hawaii, pour dénoncer les essais nucléaires qui sont à l’origine de ce « complot ».

Candidat déclaré à l’élection présidentielle depuis décembre dernier, Oscar Temaru affirme qu’il n’a pas évoqué cette histoire auparavant pour « respecter la promesse » qu’il avait faite à Maurice Brun. « C’était un secret entre deux hommes… », glisse Oscar Temaru qui rappelle les propos de Maurice Brun en 1978 : « on ne s’est jamais vu ».

Vendredi matin, la fille de Maurice Brun, Hélène Van Bastolaer, était présente à la mairie de Faa’a. Elle a expliqué qu’elle tenait à apporter plus de crédibilité à cette histoire que son père lui a également raconté.

Oscar Temaru a conclu en affirmant qu’il souhaitait apporter sa « en témoignage de notre gratitude » qu’une rue de Faa’a porte le nom de Maurice Brun.

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