INTERNATIONAL Ouzbékistan: le président Islam Karimov dans un état "critique" AFP 2016-09-01 01 Sep 2016 AFP Moscou (AFP) – Le président ouzbek Islam Karimov, 78 ans, se trouve dans un état « critique » après la « nette » dégradation de sa santé consécutive à une hémorragie cérébrale, a indiqué le gouvernement de cette ex-république soviétique d’Asie centrale vendredi. « Chers compatriotes, c’est le coeur lourd que nous vous informons que l’état de santé de notre président s’est nettement dégradé et que, selon les médecins, il se trouve dans un état critique », ont expliqué les autorités dans un communiqué diffusé sur un site officiel. Le texte confirme que M. Karimov, qui dirige l’Ouzbékistan d’une main de fer depuis plus d’un quart de siècle, a été hospitalisé samedi à la suite d’une hémorragie cérébrale. Les autorités de cette ex-république soviétique d’Asie centrale ont diffusé très peu d’informations sur l’état de santé du président, se contentant d’annoncer dimanche son hospitalisation, ce qui a suscité d’intenses spéculations et des interrogations sur un éventuel décès qui serait gardé secret. Lola Karimova-Tilliaïeva avait déjà annoncé lundi que son père était en réanimation après avoir été victime d’une hémorragie cérébrale samedi matin. Il se trouvait « dans un état stable », avait-elle indiqué. Islam Karimov dirige l’Ouzbékistan d’une main de fer depuis plus de 25 ans. Sa mort plongerait le pays dans l’incertitude, l’Ouzbékistan n’ayant jamais connu d’autre dirigeant depuis son indépendance. Il a gravi tous les échelons de l’appareil du parti communiste à l’époque de l’URSS pour finalement devenir le chef de l’Ouzbékistan soviétique en 1989, se maintenant au pouvoir à l’indépendance de son pays en 1991. Son règne a été associé à une répression de toute forme d’opposition, des victoires écrasantes sur des concurrents peu connus à chaque élection avec une participation toujours présentée comme massive. © POOL/AFP/Archives MAXIM SHEMETOVLe président d’Ouzbékistan Islam Karimov, le 26 avril 2016 lors d’une conférence de presse à Moscou Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)