ACTUS LOCALESEMPLOI Padi et FFESSM en pleine bataille de l’emploi local Veihi Tupai 2017-06-12 12 Juin 2017 Veihi Tupai © DR La réforme de la réglementation de la plongée sous-marine est toujours en discussion. Le CESC a soulevé il y a quelques semaines la question du risque de l’ouverture aux diplômes de plongée internationaux pour l’emploi local. Pourtant à l’inverse, Ra’anui Faure, moniteur Padi polynésien de 19 ans, est contraint de quitter le fenua pour trouver du travail. Une situation que ne comprend pas le président de la Commission technique de la Fédération française d’études et des sports sous-marins (FFESSM). Dans la famille Faure, on devient moniteur de plongée de père en fils. Ra’anui, 19 ans, plonge depuis qu’il a 6 ans. Son grand-père a exercé à Marseille et son père à Marutea Sud dans les Tuamotu. Mais malgré son diplôme Padi (Diplôme international de plongée sous-marine), Ra’anui se dit obligé de quitter le territoire pour exercer son métier. Il est parti au début du mois de juin pour l’Australie. En effet, seuls les diplômes polynésiens et d’Etat en plongée sous-marine sont reconnus pour exercer en Polynésie française et en France. Le moniteur tahitien mise donc beaucoup sur le projet de loi de réforme de la règlementation de la plongée sous-marine actuellement en discussion. Une réforme qui permettrait notamment aux moniteurs Padi d’exercer en Polynésie. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/06/SON-PLONGEE-1.mp3 Ra’anui explique ne pas avoir les moyens de financer un diplôme d’Etat dont la formation demande une expatriation en France. Pascal Lecointre, président de la Commission technique de la FFESSM (Fédération française d’études et des sports sous-marins), explique que la formation au brevet d’Etat n’a plus été organisée en Polynésie depuis une réforme nationale de 2013. Mais il explique qu’il existe depuis dix ans une formation de guide de palanquée spécifique à la Polynésie française. Une formation qui, certes, n’a pas le même niveau que celle du brevet d’Etat, mais qui est prise en charge à 100% par le Pays. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/06/SON-PLONGEE-2.mp3 Y a-t-il assez de moniteurs en Polynésie ? De son côté, notre moniteur Padi, Ra’anui Faure, dit avoir choisi le diplôme international en sachant qu’il ne lui serait sans doute pas possible d’exercer uniquement en Polynésie. Avec l’objectif de s’ouvrir aux possibilités internationales qu’offrent le métier de moniteur de plongée. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/06/SON-PLONGEE-3.mp3 Ra’anui dit aussi regretter qu’une « pénurie de moniteurs » pousse les entreprises à faire appel à des moniteurs métropolitains alors « qu’il y a de la main d’œuvre sur le territoire. » Mais pour Pascal Lecointre, la tendance est inverse sur le marché. Il y aurait plus de moniteurs qu’il n’y a de place à pourvoir. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/06/SON-PLONGEE-4.mp3 Rappelons qu’après son passage devant le CESC, le projet de loi réformant la règlementation de la plongée sous-marine est toujours en discussion et devrait passer en conseil des ministres à la fin du mois de juin, avant son passage à l’assemblée. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:FFESSMmoniteur de plongéePadiplongée sous-marine