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Lancés l’année dernière, les travaux du futur centre pénitentiaire de Papeari se poursuivent à un rythme soutenu. À cette cadence, le gros-œuvre devrait être achevé à la fin de cette année avant que ne commencent les phases de finitions et d’aménagements pour une livraison au second trimestre 2016. Jeudi, les autorités de l’État et du Pays étaient sur place pour découvrir l’avancement de ce qui est, actuellement, le plus grand chantier de Polynésie.
Le centre pénitentiaire de Papeari fait partie d’un des plus gros chantiers de l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice (APIJ). Cette dernière a souhaité que ce projet soit de grande qualité environnemental en s’intégrant dans le paysage.
Ce centre pénitentiaire est aussi un établissement de dernière génération basé sur les nouveaux programmes que l’agence sort depuis quatre ans, comme nous le précise Marie-Luce Bousseton Directrice générale de l’APIJ.
Au-delà de toutes ces avancées technologiques, pour Laurent Ridel directeur inter-régional de l’ensemble des services pénitentiaires de l’outre mer, le côté humain doit être primordial.
8 milliards de Fcfp ont été nécessaires pour la réalisation de ces travaux. Mais voilà, Eugène Tetuanui président du collectif « Vaiari nui i te mata ara » considère que cet argent n’a nullement bénéficié aux jeunes de la commune de Papeari.
Lionel Beffre Haut commissaire de la République en Polynésie dément ses propos. Près de 6 milliards de francs ont été alloués aux 23 entreprises locales associées à la réalisation de ce projet.
Nuutania qui a ouvert en 1970, affiche aujourd’hui un taux de surpopulation de plus de 328%. Ce centre pénitentiaire n’a pas été oublié comme nous le précise Le Haut commissaire.
Le centre pénitentiaire de Papeari pourra accueillir 410 détenus. Il devrait ouvrir début 2017.
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