Des militaires vont quitter le fenua pour convoyer du fret humanitaire en Papouasie Nouvelle-Guinée, ou couvent des risques d’épidémies après un glissement de terrain, qui a fait plusieurs centaines de disparus fin mai. Avec notre partenaire Outremers360°.
Plusieurs centaines de personnes, près de 700 selon les estimations locales, ont été ensevelies par un glissement de terrain meurtrier, le 24 mai dernier dans un village du centre de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Seule une dizaine de corps ont pour le moment été récupérés dans les coulées de boue.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) avait rapidement indiqué avoir commencé à distribuer des kits d’hygiène comprenant des seaux, des bidons et du savon, tandis que l’ONG World Vision a indiqué que les habitants manquaient encore de nourriture, d’abris, de couvertures et de moustiquaires. Les opérations de secours ont été compliquées par l’éloignement du site, les violences tribales à proximité et les dégâts causés par le glissement de terrain qui a coupé la principale route d’accès. La France participe également « à la réponse humanitaire, en lien avec nos partenaires régionaux » a annoncé ce samedi le ministre des Armées Sébastien Lecornu, qui précise que « des moyens militaires seront déployés depuis la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française dans les prochaines heures pour convoyer du fret humanitaire ».
L’an passé, l’Etat avait déjà apporté sou soutien à un pays de la région, le Vanuatu, frappé par des cyclones et un fort séisme.