Suite à l’attentat survenu au soir du 14 juillet à Nice, le Président de la République a annoncé que l’état d’urgence serait prolongé de trois mois. François Hollande a également annoncé faire appel à la réserve opérationnelle. Mais en Polynésie, le haut-commissaire, René Bidal, a affirmé qu’il ne modifiait pas les dispositions de sécurité prises par son prédécesseur, Lionel Beffre, au lendemain des attentats du 13 novembre dernier. Seul un point doit être fait dans la journée de vendredi sur le « nombre » de réservistes en Polynésie.
Le président de la République, François Hollande, a annoncé quelques heures après l’attentat de Nice que l’état d’urgence serait prolongé de trois mois. L’état d’urgence devait initialement prendre fin le 26 juillet prochain. En Polynésie, le haut-commissaire a affirmé ne pas modifier les dispositions de sécurité prises par son prédécesseur, Lionel Beffre, au lendemain des attentats du 13 novembre dernier. Il s’agit de contrôles renforcés dans des zones sensibles soit les ports, les aéroports et certains bâtiments publics. La sécurité ne sera donc pas renforcée sur le fenua « sous réserve d’instructions plus précises », comme l’explique le haut-commissaire, René Bidal.
François Hollande a également annoncé faire appel à la réserve opérationnelle, à savoir des volontaires et anciens militaires pouvant être appelés en renfort. Le haut-commissaire explique « qu’un point précis serait fait dans la journée pour regarder à quoi cela correspond en Polynésie, et voir le potentielle de mobilisation si nécessaire ». Les drapeaux des édifices publics ont été mis en berne dès vendredi et jusqu’au 19 juillet prochain. Une minute de silence sera observée lundi à midi devant le haut-commissariat, en hommage aux victimes et blessés de l’attentat de Nice.