Pierre-Yves Le Bihan, directeur de l’IEOM © Damien HELENE

L’Institut d’Emission d’Outre-mer (IEOM) vient de publier le bilan économique de la Polynésie française pour l’année 2012. La crise s’est poursuivie avec une consommation des ménages et une demande publique en baisse.

Après trois années de dégradation ininterrompue, l’économie polynésienne n’est toujours pas parvenue à repartir de l’avant en 2012. La grande majorité des indicateurs économiques traduisent une année atone, sans reprise de la commande publique ou de la consommation des ménages.

Comme lors des années précédentes, la persistance de cette situation déprimée a eu pour conséquence d’alimenter la dégradation du marché du travail. Les secteurs du BTP, du commerce et des services sont particulièrement touchés.

Point positif : la croissance des secteurs liés à la demande extérieure. C’est le cas du tourisme et de l’exportation de poissons frais, de vanille et de perles.

Par ailleurs, cette absence de dynamisme de la sphère économique a également pesé sur le système bancaire, qui a enregistré pour la deuxième année consécutive une baisse du PNB (Produit National Brut).

C’est ce que nous explique Pierre-Yves Le Bihan, le directeur de l’IEOM :

L’IEOM attend désormais le redressement effectif du Pays, lié à la note des marchés financiers qui n’est pas bonne. On pourra, dès lors, espérer un rebond de l’activité et des investissements des entreprises.