ACTUS LOCALESJUSTICE Pas d’expertise pour l’incendie de la maison de Flosse Antoine Samoyeau 2014-12-05 05 Déc 2014 Antoine Samoyeau © DR Le 24 novembre dernier, la cour d’appel de Paris a de nouveau refusé d’accorder la demande de désignation d’un expert pour identifier d’éventuelles « défaillances » dans l’intervention des pompiers lors de l’incendie de la maison de l’ancien président Gaston Flosse, le 19 novembre 2012. On se souvient à l’époque du violent incendie qui avait ravagé la propriété située sur les hauteurs de Vetea à Pirae en moins d’une matinée. On se souvient également que les proches de l’ancien président avaient critiqué l’organisation des secours et les problèmes de pression d’eau dans les bouches d’incendies. Deux ans après ce sinistre très médiatique, la société d’assurances Gan Outre-mer a sollicité un « référé expertise » auprès de la juridiction administrative pour « identifier les défaillances des différents services concernés par l’organisation et la mise en oeuvre des opérations d’intervention de lutte contre l’incendie » et de « chiffrer les pertes ». Gan Outre-mer avait demandé la désignation d’un expert pour analyser « les éventuels manquements » dans la mise en oeuvre des secours. Dans le détail, l’assurance propose : « d’interroger l’auteur de l’appel téléphonique qui a informé les secours, vérifier qui a véritablement appelé et à quelle heure, identifier le destinataire de l’appel (…), à quelle heure le message d’alerte a été reçu au standard des pompiers de la ville de Pirae, vérifier l’heure de prise de service de l’équipage, l’heure de départ en intervention, le véhicule utilisé, le nombre de pompiers à bord, les missions et les actions des renforts ainsi que le rôle de la direction de la protection civile »… Mais la cour d’appel de Paris a rejeté cette demande d’expertise jugée plus « factuelle » que « technique ». Les juges ont estimé que les demandeurs avaient déjà à leur disposition un rapport d’expertise préliminaire suffisant réalisé une semaine après l’incendie. Rappelons qu’un dossier est toujours ouvert à l’instruction, suite au dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, pour déterminer les circonstances exactes du déclenchement de cet incendie. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)