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À partir du 8 février il faudra obligatoirement être vacciné pour voyager des îles du Vent vers les autres îles, sauf pour les résidents des îles venus se faire soigner à Tahiti à trois conditions. Ils devront présenter un justificatif de résidence, un test négatif et justifier d’un motif impérieux d’ordre sanitaire ou familial. Malgré tout, l’impact du pass vaccinal est redouté par les transporteurs qui ont déjà souffert du pass sanitaire. 

« Pas de pass vaccinal : pas d’embarquement » de Tahiti vers les îles, à partir du 8 février. Sauf, en cas de force majeure, c’est à dire : avec un motif impérieux d’ordre familial ou sanitaire et surtout, « uniquement pour les résidents des îles qui pourront présenter un justificatif de résidence » explique Manu Paquier, responsable des opérations commerciales du groupe Degage. Les contrôles se durcissent face aux ruses tentées par les usagers pour échapper aux restrictions sanitaires. Elle rappelle que le but de l’opération pour le transporteur est de participer à limiter la propagation du virus. Ainsi, les habitants des îles qui viendront se faire soigner à Tahiti auront toujours la possibilité de rentrer chez eux sans être vaccinés.

Des conséquences similaires à celles du pass sanitaire attendues 

L’impact du pass sanitaire et du futur pass vaccinal sur l’activité des transporteurs aériens et maritimes est loin d’être négligeable. À l’application du pass sanitaire déjà 50% de trafic en moins avait été constaté sur l’Apetahi Express, qui s’attend à une baisse similaire au mois de février. Il faudra certainement un temps d’adaptation pour voir les cabines se remplir à nouveau, comme après le 22 novembre.

Du côté du trafic aérien s’il est plus difficile de chiffrer cet impact, Manate Vivish, directeur d’Air Tahiti le qualifiait de « significatif » la semaine dernière. La compagnie déplore des pertes moins importantes que prévu face à la crise mais cette nouvelle contrainte laisse les transporteurs dans l’incertitude.