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Le syndicaliste Patrick Galenon (CSTP-FO) a été élu ce vendredi matin président du nouveau conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale, restreint à 15 membres dans le cadre de la nouvelle gouvernance voulue par le gouvernement.

Patrick Galenon, élu ce matin face à Eugène Sommers, est le nouveau président du conseil d’administration resserré de la CPS pour les 5 prochaines années. Une fonction qu’il avait déjà occupé de 2019 à 2021. Ses vice-présidents sont Jeff Benhamza, son prédécesseur, et Maxime-Antoine Michard de la CPME.

À la sortie de la réunion, Patrick Galenon se déclarait satisfait de cette nouvelle configuration qui fait passer le nombre d’administrateurs de 65 à 15, puisque la CPS a désormais un seul conseil d’administration au lieu de trois : « Je pense qu’on pourra mieux travailler ». Au 1^er janvier 2023, la CPS abandonnera son organisation par régimes (RGS, RNS et RSPF) pour se structurer par branches (maladie, vieillesse, accidents du travail, famille et handicap).

Première préoccupation pour le nouveau président, bien sûr, le coût de la santé – 55 milliards assumés par la CPS et 10 milliards par le Pays. « Il faut arriver à diminuer les dépenses », prévient Patrick Galenon, et faire payer par l’État le coût des maladies radio-induites.

Pour mémoire, en 2018 les administrateurs de la CPS avaient arrêté le chiffre de 80 milliards de dépenses liées aux conséquences des essais nucléaires sur 9 978 personnes. Un chiffre qui est en constante évolution, car pour Patrick Galenon il ne peut pas d’agir d’un solde de tout compte alors que ces maladies radio-induites continuent de faire des victimes, au rythme annuel de 5,2 milliards supplémentaires.

Pour résorber le déficit de la CPS, son adversaire dans l’élection à la présidence du CA, Eugène Sommers propose, lui, de décharger la CPS du paiement de 14,5 milliards de Fcfp au titre de la dotation du CHPF. « S’il a de meilleures idées, qu’il s’exprime, mais que ce soit la CPS ou que ce soit le Pays, ce sont les mêmes poches qui payent », rappelle Patrick Galenon.

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