ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ Patrick Galenon rempile à la tête de FO Vaitiare Pereyre 2023-02-24 24 Fév 2023 Vaitiare Pereyre Le congrès de la CSTP-FO a eu lieu ce vendredi. Pour la sixième fois, les secrétaires généraux des syndicats affiliés et les représentants du personnel ont réélu Patrick Galenon au poste de secrétaire général de la confédération. Patrick Galenon entame son 6e mandat. Ce vendredi à l’occasion du congrès de la CSTP-FO, Patrick Galenon a de nouveau été élu secrétaire général. Depuis 19 ans déjà, cet océanographe de formation est celui qui incarne la Confédération syndicale des travailleurs de Polynésie-Force ouvrière. Cette année, comme en 2018, il était le seul candidat à se présenter à sa propre succession. Un candidat qui avait pourtant annoncé lors de sa précédente élection qu’il s’agirait de son dernier mandat. Cette fois, deux autres candidats, Mireille Duval et Maheanuu Routier, envisageaient de se présenter mais se sont finalement désistés. Lors du congrès, Patrick Galenon a dit regretter que « certains prétendants » à sa suite, qu’il soient issus du secteur privé ou du secteur public, n’aient pas « eu suffisamment de soutien » pour fédérer. Il a aussi évoqué « les obligations syndicales qui demandent à être disponible 24h/24h. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2023/02/SON-1-FO.wav Environ 120 personnes se sont exprimées à l’occasion de ce congrès et 90 % d’entre eux ont désigné Patrick Galenon. Un homme « connu et reconnu sur le territoire » selon Frédéric Souillot, le secrétaire général de Force ouvrière de France qui s’est déplacé pour assister au congrès. À 72 ans, Patrick Galenon, retraité depuis plusieurs années, déjà va donc représenter pour les quatre prochaines années encore les salariés du fenua, mais pas seulement : « Les retraités, c’est des anciens salariés. Et quand vous êtes syndicaliste, vous devez défendre à la fois les enfants, les travailleurs, les familles et les plus défavorisés. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2023/02/SON-2-FO.wav Il projette toutefois, dans quatre ans, de laisser la place à la jeunesse. Des successeurs potentiels qu’ils ne désignera pas lui-même, estimant sans état d’âme qu’ils devront « eux-mêmes faire en sorte d’être reconnus par la Confédération. » En attendant, il garde en tête les grands chantiers à mener tels que celui des victimes du nucléaire. Il souhaite aussi apporter son soutien au combat des fonctionnaires d’État sur la réforme des retraites sans oublier les problématiques comme le harcèlement ou la pénibilité au travail. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)