Les 21 lignes du réseau de transport en commun de Tahiti seront accessibles gratuitement du 26 juillet au 5 août, pour permettre au plus grand nombre de profiter des événements en évitant la congestion routière.
A l’occasion des Jeux Olympiques 2024, le conseil des ministres a voté l’institution d’une gratuité totale du réseau de transport en commun routier régulier « Tere Tahiti », du 26 juillet au 5 août 2024. L’ensemble des usagers des 21 lignes régulières interurbaines (longues distances), périurbaines (moyennes distances) et urbaines (courtes distances) pourront en bénéficier. Aucun titre de transport ne pourra être vendu et aucun voyage ne sera déduit des cartes prépayées pour la période considérée.
Afin de favoriser son succès, cette gratuité est assortie d’une obligation de communication trilingue (français, anglais et tahitien) par le transporteur, la SAS RTCT, qui devra en outre être déployée sur support numérique et par voie d’affichage.
Les gratuités périodiques permettent de promouvoir l’utilisation des transports en commun et s’inscrivent dans l’objectif de rendre le transport en commun plus attractif, afin de lutter contre la congestion routière. Le Pays souhaite répondre aux besoins en déplacements des visiteurs mais aussi de la population qui voudra prendre part à cet évènement historique.
« Nous souhaitons promouvoir l’usage de mode de déplacements alternatifs à la voiture particulière pour deux raisons car nous souhaitons mettre moins de voitures particulières sur les routes et également car on souhaite promouvoir le développement durable du fenua. Nous le mettons en place dans le cadre des Jeux Olympiques pour rendre cet événement plus festif mais également parce que nous souhaitons rendre cet événement plus accessible à tout le monde. Le gouvernement souhaite agir et promouvoir plus d’inclusivité sociale », détaille Jordy Chan, en charge des transports.
Le ministre promet de réitérer prochainement l’opération pour faire évoluer les habitudes sur la route et donner plus de place aux transports en commun. Le coût de cette première opération est de 11 millions de Fcfp.