INTERNATIONAL « Penelopegate »: Marc Joulaud, ex-suppléant de François Fillon, entendu par la police AFP 2017-02-01 01 Fév 2017 AFP Nanterre (AFP) – Le maire de Sablé-sur-Sarthe Marc Joulaud, ex-employeur de Penelope Fillon lorsqu’il était député en tant que suppléant de François Fillon à l’Assemblée nationale, est arrivé mercredi à Nanterre pour être entendu par les enquêteurs, a constaté une journaliste de l’AFP. M. Joulaud, également député européen, est arrivé vers 14H30 à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) près de Paris. Le visage fermé, une longue écharpe bleue autour du cou, il s’est refusé à tout commentaire sur l’affaire des emplois présumés fictifs de l’épouse du candidat de la droite à la présidentielle. Marc Joulaud, 49 ans, avait remplacé en juillet 2002 François Fillon, alors nommé au gouvernement, à son siège de député. Comme son prédécesseur avant lui, il avait employé Penelope Fillon comme assistante parlementaire. Selon Le Canard enchaîné, il a fortement augmenté la rémunération de cette dernière, qui a fini par gagner 10.167 euros brut mensuels, soit davantage que M. Joulaud lui-même, entre le 1er janvier et le 31 août 2007. Dans l’enquête ouverte il y a une semaine, à la suite des révélations de l’hebdomadaire satirique, les enquêteurs cherchent à déterminer si Mme Fillon a effectivement exercé une activité pendant les années où elle a été rémunérée en tant qu’assistante parlementaire de son mari puis de M. Joulaud. Selon l’édition du Canard enchaîné parue mercredi, Mme Fillon a perçu en tout 831.440 euros brut comme assistante parlementaire. L’enquête ouverte par le parquet financier porte aussi sur l’emploi de Mme Fillon à la Revue des Deux Mondes, rémunéré 5.000 euros brut mensuels entre mai 2012 et décembre 2013 (quelque 100.000 euros au total). © AFP JACQUES DEMARTHONLe maire de Sable-sur-Sarthe Marc Joulaud (LR), à son arrivée à Nanterre pour être entendu par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), le 1 février 2017 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)