Perles: 40 millions pour une machine qui n’existe pas © Cédric VALAX

Y a t-il eu malversation? C’est la question que se pose le gouvernement à propos de l’achat d’une machine de tri automatique de perles. Un achat de 40 millions Fcfp décidé par le Conseil d’administration de la désormais dissoute Maison de la Perle.

La fabrication de cette machine, qui n’existe pour le moment nulle part dans le monde, avait été confiée à un artisan américain et à la société Ritco.

A ce jour la moitié de la somme a déjà été engagée sans que le gouvernement n’ait la garantie de pouvoir disposer de cette machine en état de fonctionnement comme cela avait été prévu.

Pourquoi avoir choisi un prestataire américain? Quel était l’intérêt des responsables politiques de l’époque à ce lancer dans cette aventure?

Ce sont les questions auxquelles l’Inspection Générale de l’Administration tentera de trouver des réponses puisqu’elle va être saisi pour réaliser un audit interne. Une décision prise ce mercredi en Conseil des ministres et ce n’est pas la seule.

Le gouvernement compte également intenter des actions en contentieux afin de rechercher les responsables de la société Ritco qui n’a pas fourni les prestations pour lesquelles elle a été payée. Le gouvernement entend obtenir réparation pour le préjudice subi.